LES BREBIS LANDAISES :

Rustiques, frugales, adaptées à notre terroir

Une race locale vouée à la disparition sauvegardée grâce à la ténacité de quelques éleveurs.

A partir de 1975, le conservatoire des races d’aquitaine, qui, sur la base de deux lignées distinctes, a lancé un programme de sauvegarde toujours suivi aujourd’hui.

La race est à ce jour quasiment sauvée à condition que des paysans s’approprient ce patrimoine et œuvrent pour le transmettre à la génération suivante. Notre petite pierre à cet édifice est rendue possible grâce au lien direct avec des consommateurs qui outre un produit haut de gamme recherche à donner un sens à leur acte d’achat.

LA CONDUITE DE NOTRE TROUPEAU :

Objectif principal : qualité gustative du produit final

Plein air, diversité de la flore consommée, rythme de reproduction naturel de nos brebis, croissance lente voir très lente (il faut du temps pour créer de belles choses).

• Conduite en plein air toute l’année :

C’est pour cela que nous avons choisi cette race landaise constitué d’animaux très rustiques et résistants. La mère donne naissance à un seul et unique agneau qu’elle défendra plus facilement contre les prédateurs (renards etc.). Elle le nourrira avec un lait certes produit en petite quantité mais là encore de très haute valeur nutritionnelle.

•   Une alimentation variée :

L’hiver les brebis valorisent les coteaux et les sous-bois arides. L’été ce sont les prairies « de fond » proche des ruisseaux qui leur procurent l’herbe et la fraicheur.

Le printemps et la pousse de l’herbe favoriseront la production de ce lait de qualité et accompagneront la croissance des jeunes. La grande diversité des plantes consommées : graminées et légumineuses des prairies naturelles mais aussi feuilles de lierre, d’aubépine, de ronces … végétaux des sous-bois et des haies leur apportent, outre le plaisir de les croquer, tout ce dont le troupeau a besoin pour son équilibre alimentaire et sanitaire.

Pétra notre chienne Border Collie nous aide, avec toute la vivacité de ces 3 ans, à « transhumer » d’un lieu de pâture à l’autre. Heureusement la relève est là avec Scott (10 mois) et en cours de formation mais qui ne demande qu’à apprendre.

Aucune céréale en complément. Seuls le sel qui au-delà de ses fonctions métaboliques permet de parfaire la digestion des lipides et des protéines qui ont échappé à la digestion ruminale et deux fois par an des minéraux qu’elles consomment ou pas selon leurs envies et besoins.

• Une reproduction en phase avec le cycle naturel de nos brebis :

C’est dès que la durée du jour commence à décroître que les béliers réintègrent le troupeau de brebis. Les premiers agneaux naissent à partir de décembre.

Au fait, si tout est si naturel pourquoi pas de certification BIO ?

C’est simple, notre troupeau pâture sur les surfaces qui sont en déprise agricole : soit que ces surfaces ne seraient pas rentable en agriculture traditionnelle, soit que les propriétaires ne souhaitent pas s’engager dans la durée avec un fermier.

Nous entretenons ces surfaces à potentiel pastoral sans contrepartie ni certitude de pouvoir y revenir l’année suivante.

Hors la certification bio et plus exactement la conversion bio implique un engagement sur 5 ans que nous ne sommes par conséquent pas sûr de pouvoir tenir. Nous avons donc pour l’instant renoncé à ce label.