Quelques chiffres

- Le 1e producteur de Beaufort avec 1/4 de la production nationale,

- Près de 14 millions de litres de lait transformés par an,
- Plus de 32 000 meules fabriquées par an,
- 41 caves d'affinage avec une capacité totale de 32 000 meules,
- Plus de 40 médailles au Concours Général Agricole,
- 9 prix d'excellence,
- 13 points de vente de proximité

Historique

Dans les années 60, la fabrication du fromage Beaufort est au plus bas. L'industrialisation et l'urbanisation provoquent l'exode rural, isolent les producteurs et entraînent une crise agricole qui remet en cause le système ancien.

Ce phénomène conduit les agriculteurs à réagir en adoptant une nouvelle organisation : regrouper les ressources et exploiter le fruit de leur travail, le Beaufort, pour en faire un produit à forte valeur ajoutée, de qualité et de tradition.

A partir de cela, le projet de création de la Coopérative laitière du Beaufortain débute en 1957 mené par un groupe d'agriculteurs. Après un démarrage difficile, elle ouvre ses portes en 1961. L'année suivante, la fruitière d'Arêches cesse son activité et ses adhérents rejoignent la nouvelle Coopérative.

Au fil des années, la Coopérative laitière du Beaufortain gagne la confiance de la quasi-totalité des producteurs de lait du Beaufortain. Elle fournit un effort constant pour s'agrandir, se moderniser et faciliter les tâches quotidiennes : aménagement et construction de locaux de fabrication, de caves d'affinage ainsi que d'un laboratoire, mécanisation, informatisation, etc. Le souci d'associer le savoir-faire traditionnel aux nouvelles technologies est permanent. L'obtention de l'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC) Beaufort en 1968 témoigne de la réussite du projet de coopération.

En 1972, l'ouverture de la Coopérative au public puis le développement de la vente directe ont contribué à sa réussite et à la notoriété du fromage Beaufort.

La Coopérative laitière du Beaufortain a été un acteur majeur avec l'appui de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) dans la mise en place de la première machine à traire mobile. Cette innovation a permis de maintenir puis de redévelopper la production laitière en alpage.