Depuis 2010, les ruchers de saint-julien produisent des miels de forêt. J’ai commencé l’apiculture en 2006 chez mon maître d’apprentissage, mon beau-père. Avec ses 40 ans d’expérience, il m’a transmis son savoir faire : une apiculture traditionnelle dans le plus grand respect de l’abeille.

La lisière de la forêt landaise reste encore un endroit de biodiversité où la pratique d’une apiculture douce  peut s’envisager. Les feuillus tels que l’acacia (mois de mai), le tilleul, le châtaignier (juin) et le chêne (juillet-aout) permettent des miellées successives. Des arbustes, tels que le noisetier (janvier-février), l’aubépine (mai) et la bourdaine (juin), sont aussi très présents. La ronce (juin), la bruyère (juillet) et le lierre (septembre) viennent compléter la qualité des nectars récoltés par les abeilles.

De ces miels aux goûts prononcés, je décline des pâtisseries comme le pain d’épices, les madeleines, les tourtières et même les cheesecakes !

Travailler avec les colonies d’abeilles (plusieurs milliers d’années d’évolution par rapport à nous) m’apprend tous les jours l’humilité.

C’est aussi le bonheur tous les ans renouvelé, au fil des saisons, des récoltes d’un trésor naturel : le miel.

Je privilégie les circuits courts et locaux. Je suis attaché aux regroupements de producteurs et à la rencontre avec les consommateurs.